• Fondement

     Principe εpsylone

    Fondement

                                              Mental – Santé - Performance

     La méthode εpsylone s’inspire des fondements de la médecine traditionnelle sino-tibétaine, qui tient compte de l’homme et de son environnement, de notre relation au monde extérieur, de nos expériences. Partant du principe que tout être humain est l’amoncellement de cinq constituants (skr. Skandha) ; forme, sensation, perception, formations voliptionnelles, conscience et de cinq agrégats ; solide, liquide, calorique, gazeux et vide, il entretient une relation avec son environnement à travers trois « portes » qui sont : Le corps, la parole et l’esprit. La parole est dans ce cas l'expression de l'émotion, de l'energie de l'être. Alors que les expériences extérieures sont faites à l’aide des cinq sens, les expériences intérieures sont du domaine du « sixième sens » le mental. C’est ce dernier qui centralise toute les informations véhiculées par les cinq sens, vue, ouïe, goût, odorat et toucher, appelés par les sciences humaines modernes le V.A.K.O.G (Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif et Gustatif). Le mental est une véritable tour de contrôle qui capte aussi les informations produites par l’esprit lui-même, pensées, rêves et autres. Le mental est le miroir de la conscience qui classe en bon, mauvais ou neutre les expériences perçues. Ce classement est soigneusement fait et les expériences sont étiquetés et répertoriées d’une façon très précise, elles nous servent de références et sont engrangées sous forme de souvenirs. L’interaction de ces « trois portes » fait qu’une expérience physique par exemple se répercute sur les deux autres, l’énergie / émotion et l’esprit sous forme de pensées diverses et ceci interdépendamment. Ainsi trac et anxiété par exemple, ont des répercussions sur notre corps, mal de ventre, jambes paralysées etc.

    Au niveau énergétique, les sciences Tibétaine et Chinoise associent les méridiens à cinq éléments, Terre, Métal, Eau, Bois, Feu qui sont liés métamériquement à 5 sentiments, 12 méridiens et 2 fonctions, 10 organes etc. 

    Un méridien, une partie du corps, un organe ou le psyché lui-même, affectés par un trauma, va mobiliser de l’énergie ce qui entraine une carence énergétique dans les méridiens associés, c’est à ce moment que le Koho-Shiatsu intervient. Il va corriger le disfonctionnement et renforcer la zone, ce qui aura des répercussions positives sur les éléments associés (organes, fonctions, motricités et sentiments ou émotions).

    Emotion = Energie, en effet chaque émotion possède sa propre énergie. La colère par exemple, est une formidable source d’énergie, mais difficile à maitriser. le Footballeur par exemple, frustré pendant sa prestation par son manque de réussite et par les cris du public, va, quand il marque le but, sous l’effet de la joie, libérer sa colère, et le plus souvent, péter les plombs. Nous avons, nous l’avons vu plus haut, trois façons d’expérimenter une situation, le rejet, l’acceptation et la neutralité. Le rejet est « Répuls » associé à la colère, la haine. L’acceptation est « Impuls » associée au désir de posséder et la neutralité associée à l’ignorance. L’ignorance dans ce cas n’est pas la stupidité ou l’illettrisme, l’objet ou l’expérience est perçu mais cela nous est égal, cela ne nous concerne pas, nous n’avons pas d’opinion. Comme il est difficile d’aborder la diversité des expériences qu’avec ces trois solutions, elles mutent en trois émotions secondaires ; de la haine découle la jalousie, du désir, l’avidité et de l’ignorance, l’orgueil. Jalouser n’est pas de désirer ce que l’autre possède, c’est ne pas vouloir qu’il soit satisfait. Pour preuve, la jalousie expérimentée débouche inéluctablement sur la colère. Quand à l’avidité c’est un peu différent, afin de satisfaire « ses désirs » et de se « sentir bien » le désir de posséder est un véritable art de vivre, surtout dans notre société de consommation où bonheur rime avec possession. Mais le problème c’est que l’on se lasse vite des causes de notre « bonheur » et que la soif de « nouveau bonheur » rythme notre vie, c’est ce qui se nomme « avidité ». Quant à l’orgueil, ce n’est pas se croire supérieur aux autres, c’est plutôt de l’autosatisfaction. Il est associé à l’ignorance car l’orgueilleux a du mal à concevoir que les autres ne puissent pas faire comme lui. Mais prenons les qualités positives des nos six émotions. La colère nous aide à combattre l’adversité et à trancher dans l’indécision. En nous comparant constamment aux autres, la jalousie nous donne l’esprit de compétition. Le désir nous pousse à mettre en place des projets et à déterminer « le but ». L’avidité nous entraîne dans la recherche permanente de nouveaux moyens, l’ignorance nous aide à nous reposer et à supporter la souffrance. Quant à l’orgueil, il nous pousse à aller au bout de nos actions.  

     

    Emotion

    Colère

    Jalousie

    Désir 

    Avidité

    Ignorance

    Orgueil

    Qualité

    Détermination

    Compétitivité

    But objectif

    Persévérance

    Resistance

    Volonté

                          

    Les émotions peuvent donc être de formidables alliées. Cela nous offre de nouvelles perspectives. Etre soi-même, mais encore faut il pouvoir maitriser nos émotions. 

     

    L’esprit est une vaste chose, nous allons le disséquer brièvement. Lui aussi est divisé en trois parties ; la conscience ou plutôt les consciences, l’affect et l’intellect.

    La conscience est divisée en neuf consciences, les six premières sont les consciences rattachées au six sens : la conscience de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, du gout, du toucher ou du corps, et la conscience du mental. Auxquelles il faut rajouter la conscience dite dualiste, qui fait la différence entre sujet et objet, la conscience de la conscience (l’égo, l’observateur) et la conscience réceptacle de tout ou conscience réservoir, que la psychologie moderne appelle « inconscient » et qui engrange sous forme de souvenir les fruits de nos expériences et qui, en retour, est responsable de nos tendances de notre personnalité.

    Le cerveau Paléomammalien ou système limbique est le siège de l’esprit émotionnel et de la mémoire. Il est axé sur la préservation de soi-même et de ces descendants. Il agit comme un agent de change avec les autre instances. L’affect est la partie de l’esprit en rapport avec les émotions.

    L’activité de l’intellect est un bien moins compliqué, classement, cognition, connexion, c’est un peut comme un ordinateur sauf qu’il est soumit aux influences des consciences et de l’affect.

     

    Le processus est le suivant : une pensée entraine un émotion ce qui détermine notre action. Le résultat de cette action créée à son tour, via la perception, une sensation puis une pensée et de cette pensée découlera une émotion. Autre exemple, une douleur physique entraine (via perception et sensation) une pensée qui créée à son tour une émotion. Un trauma physique ne peut directement aboutir à une émotion. Il y a ici un processus inaltérable : 1 corps, 2 esprit, 3 émotions ou 1 esprit, 2 émotions et 3 corps. les émotions sont le liens entre le corps et l’esprit. Ils sont inséparables. Chaque trauma expérimenté par l’un, laisse une trace dans les deux autres.    

     

    Fort de ce constat, la méthode εpsylone CoatchLife s’articule toujours autour de l’être humain dans son ensemble et associe l’esprit au Mental, l’énergie à la Santé et le corps à la Performance.

     

     « Le plus grand bien que nous puissions faire aux autres n'est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur » 

    Galilée.  

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  • Neurones et synapses  

    Le cerveau compte environ 100 milliard de neurones. Le nombre de neurones est donné à la naissance car le neurone est une des rares cellules qui ne se divisent pas. 

     

    Le cerveau est composé de plusieurs parties : les lobes.

    Cerveau, neurones et synapses

       

    - Le lobe temporal . C'est dans ce lobe que l'on contrôle les apprentissages récents et la mémoire immédiate. C'est ici qu'est situé l'hippocampe. Il traite la mémoire verbale et visuelle ( qui comprend les souvenirs associés à ce que l'on a lu, entendu, nous sollicitons cette mémoire visuelle pour nous repérer dans notre environnement, reconnaitre les objets et les visages.) Il semble aussi être indispensable dans la mémorisation à long terme. 

     

    - Le lobe pariétal . Il nous permet d'organiser les taches dans un ordre cohérent, de contrôler notre faculté à comprendre des informations spatiales ( lieu où l'on se trouve, emplacement des objets). Il surveille aussi les informations somatosensitives ( douleur, température, gout...) 

      

    - Le lobe frontal. Il y a deux lobes frontal (un sur l'hémisphère droit, un sur le gauche). Ils sont situés sur le coté antérieur du cerveau. Ils modulent nos émotions et sont impliqués dans ce qui constituent notre personnalité. Ils servent à coordonner nos pensées, à planifier, organiser... Ils sont aussi à l'origine de nos mouvements volontaires. 

      

    - Le lobe occipital. Vous qui lisez avec attention ces lignes, vous êtes en train de solliciter vos lobes occipitaux ( un sur l'hémisphère droit, un sur le gauche). Ces lobes traitent des informations visuelles (couleur, forme, mouvement...). 

      

     

    Cerveau, neurones et synapses Chaque neurone est équipé d'un noyau, d'une membrane qui l'entoure, et de toute une série de prolongements qui assurent les connexions avec les cellules environnantes. 

    Avec un peu d'imagination, un neurone ressemble à un grand chêne l'hiver. Un tronc principal avec des racines, puis des branches qui se ramifient en sous-branches en sous-sous-branches, jusqu'aux extrémités qui semblent toucher le ciel. Chaque neurone en arrive ainsi à disposer de 10.000 points de contacts avec les neurones qui l'entourent. 

    Chaque dendrite peut mesurer quelques dixièmes de millimètres, quelques millimètres, voire plusieurs dizaines de centimètres selon la distance du point avec auquel il doit se contacter.

     

    Nous disposons de quelques dizaines de milliards de ces neurones à l'intérieur de notre cerveau, si bien, que c'est par centaines de milliers de milliards de points de rencontre, appelés synapses, qu'est assurée la communication à l'intérieur du cerveau.

     

    L'ensemble de notre capital de neurone qui assurera notre fonctionnement mental jusqu'à notre mort nous est donné à la naissance. Tout ne fonctionne pas dès la naissance parce qu'il faut que les circuits nerveux soient entourés d'une gaine de protection appelée la myéline, qui donne ce caractère de "substance blanche" à un cerveau vu de l'extérieur. C'est en répétant ses premières expériences que, petit à petit, le bébé active la formation de la myéline qui ne sera vraiment achevée que vers la vingtième année.

     

    Ces neurones accompagneront nos activités tout au long de la vie. Il n'y a pas de risque de manquer de neurones comme cela était évoqué autrefois. Même si, probablement, nous en perdons quotidiennement un certain nombre, la masse globale indispensable au bon fonctionnement cérébral est assurée pour toute la durée de l'existence. Hormis le cas de destruction de ces cellules par maladie ou accident, le compte est bon pour que la tête fonctionne bien jusqu'à notre dernier soupir.

     

    La fonction du neurone est donc de recevoir, conserver, transmettre les informations reçues essentiellement par les sens, et qui se propagent au moyen d'impulsions électriques. 

    La solution, pour que la communication s'établisse entre les neurones, serait que les extrémités de neurones se touchent pour se passer le relais. Mais il est interdit dans la nature aux extrémités nerveuses de se toucher. Il fallait donc inventer un système qui permette à l'information de transiter à travers tout le corps, sans que les neurones ne se touchent jamais. La nature a donc inventé une procédure extraordinaire baptisée "SYNAPSE", (de deux mots grecs signifiant "lier ensemble").

     

    En résumé, on peut décrire ainsi le procédé utilisé :

     

    L'impulsion électrique qui circule arrive à l'extrémité d'une dendrite, où elle provoque la formation chimique de sécrétions appelées "neurotransmetteurs" , lesquelles, reçues par l'extrémité adverse, vont provoquer la formation d'une nouvelle impulsion électrique. L'électrique produit du chimique qui va à son tour produire de l'électrique. De synapse en synapse, l'information transite dans la totalité de notre corps, au travers d'environ 500 000 milliards de synapses.

     

    Articles collectés sur  www.memoireetvie.com et sur tpe-alzheimer.e-monsite.com

    si vous voulez en savoir plus sur le cerveau cliquer ici et sur les neurones et le synapse cliquer ici.