• Le Bonheur. 

    Le Bonheur

     Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et de volonté, mais réside là,

    dans la détente et l’abandon.

    Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.

    Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance, parce que n’a aucune réalité.

    Ne t’y attache pas, ne te juge pas. Laisse le jeu se faire tout seul, s’élever et retomber, sans rien changer, et tout s’évanouit et commence à nouveau sans cesse.

    Seule cette recherche du bonheur nous empêche de la voir.

    C’est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper :

    Parce qu’il n’existe pas, qu’il a toujours été là, et t’accompagne à chaque instant.

    Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises ;

    elles sont comme des arcs-en-ciel.

    A vouloir l’insaisissable, on s’épuise en vain.

    Dés lors qu’on relâche cette saisie, l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.

    Alors profites en. Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus.

    Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.

    Rien à faire. Rien à forcer, rien à vouloir.

    Et tout se fait tout seul.

     

    Guendune Rinpotché (1918-1997)

      

      


      

    10 conseils pour un Bonheur et un épanouissement durable

    par Pascal Brihaye

     

    1.Allez à l’essentiel

    Définissez vos priorités, repérez les plus importantes et tentez de les résoudre, en évitant de se perdre dans les détails qui dispersent. Remettez à plus tard ce qui est secondaire ou moins urgent, ce qui vous laissera plus d’espace à la concentration et à l’efficacité.

     

    2.Réveillez vous comme un chat

    Le chat est un excellent enseignant de relaxation naturelle. Un proverbe Zen dit « le Chat, il est parfois utile de se reposer. » Chaque matin, au réveil, bâillez en ouvrant grand la bouche, puis étirez-vous de tout votre long en souplesse et en douceur. Relâchez, puis levez vous tranquillement. Dans la journée en cas de coup de pompe, et si vous en avez la possibilité, ne manquez pas un instant de vous allongez et de vous laissez plonger dans la torpeur naissante, quelques secondes suffisent à retrouver un état d’éveille claire et serein.

     

    3.Sourire et bienveillance

    Rien de tel que de commencer la journée en s’adressant à soi-même un sourire bienveillant, ou de dire bonjour à la première personne que l’on croise dans la rue. Dans notre mode de communication on utilise souvent un langage agressif et partial, par éducation et réaction d’autodéfense. Communiquer avec bienveillance permet de désamorcer les conflits et d’améliorer notre perception des autres et de nous-mêmes. Cette « positive attitude » nous installe dans un courant beaucoup plus fluide et beaucoup moins stressant.

     

    4.Développez votre créativité

    La créativité nous aide à trouver nos propres repères et à rependre confiance en nous. Lorsque l’on crée on se libère des jugements de soi-même et d’autrui. Seul compte le contact entre l’objet de créativité et nous. Le résultat importe peu. Il se peut même qu’un but recherché nous crispe et nous empêche de libérer tout notre potentiel. Laissez s’exprimer votre inconscient, votre imagination au delà des conventions.   

     

    5.Soyez à l’écoute du plaisir 

    Etre sensuel, c’est être toujours en connexion avec les sens, se laisser aller, en toute simplicité, au flot des émotions qui naissent lorsqu’on touche, sent, entend, goûte et voit. Chacun de nous est détenteur de sa propre sensibilité et de ses propres sensations ; il suffit d’être à l’écoute de son corps. S’entourer de belles choses, regarder des émissions qui nous élève, écouter de la musique, nous offre une meilleur régulation du sommeil et de l’appétit, une augmentation de la créativité et des facultés d’attention. C’est étonnant l’effet apaisant qu’une attitude aussi simple  peut avoir sur le corps et l’esprit. En évitant les plaisirs addictifs, dressez une liste d’une vingtaine de plaisirs simples que vous voudriez vous offrir. Vous en puisez un moins 4 par jours : une balade, un café en terrasse, un film, une grille de mots croisés, un bain, un dîner avec une personne aimée, une séance de sport, un petit déjeuner au lit…quels qu’ils soient, posez vous le temps qu’il faut pour vous investir et en profiter. A table par exemple, traitez vous en invité, posez vos couverts entre chaque bouchées, attardez-vous sur chaque détail : la couleur et la présentation des mets, la texture, le goût, le parfum. Manger en se concentrant sur ses sensations c’est s’offrir une quantité de perceptions agréables qui décuplent la satisfaction et le bien-être.      

     

    6.Agir avec détermination et courage

    Le courage, celui qui nous pousse à assumer des principes ou des valeurs auxquels on croit, est une force motrice qui nous protège de la dépression et contribue à notre bonheur. Le manque de courage, soit par fainéantise ou pour de fausses peurs, nous entraine dans le doute et l’amertume. Même si il nous en coûte, il faut, à un moment donné, avoir le courage de mettre en mouvement avec détermination, une idée ou un projet qui nous tient à cœur. Votre métier vous ennuie ? reconvertissez-vous !

    Vous assistez à une injustice ? Défendez la victime !

    On vous manque de respect ? Rebellez-vous !

     

    7.Pratiquez l’humour

    Une petite phrase spirituelle, un bon mot, une histoire drôle peuvent souvent dédramatiser bien des situations et rendre les relations avec les autres plus simples. C’est toujours bon de voir la vie à travers des lunettes roses ! La pratique de l’autodérision nous aide à lâcher prises dans les moments difficiles et oppressants de notre existence. L’autodérision nous aide à prendre du recul et à relativiser.  

     

    8.Détendez vous, levez le pied

    Le simple fait de ralentir certains gestes de la vie courante embellit le quotidien. Dans notre mode de vie actuel, nous avons tendance à nous laisser emporter pas le courant frénétique de l’activité. Métro, boulot, dodo… et même le dodo devient un objet de stress assujettit à un objectif de performance !

    Dès que l’occasion se présente, et elles sont nombreuses, prenez le temps. Ne bâclez pas vos actions, prenez le temps d’observer, de comprendre et d’évoluer.  Levez le pieds et recentrez vous.

     

    9.Demeurez dans l’acceptation

    « Ce qui doit arriver doit arriver» dit le fataliste. Pour résumer, et même si cela parait injuste, nous récoltons toujours ce que nous avons semé. Bonne ou mauvaise expériences, il vous faut bien continuer de vivre et accepter la réalité. Loin d’user de résignation, vous devez prendre ce que la vie vous donne et travailler avec. Il serait utopique, voir dangereux de nier cette réalité. De notre condition sont déterminées des actes qui donnent naissance, à leur tour à un résultat, à un fruit. Nier ce fruit c’est nier cette condition et donc, se nier soi-même. Alors, le cœur léger et armé de patience faisons face, nous avons plus a y gagner qu’a y perdre.  

     

    10.Ordre et sérénité, repos de l’esprit.

    En ce qui concerne la place de l’ordre dans le foyer et ses résonances sur la tranquillité de l’esprit, le Zen et le Fein sui sont unanimes. Un lieu souillé et en désordre incite à la confusion mentale et la nervosité. Alors qu’un lieu propre et bien rangé favorise la sérénité et le repos. Vous y gagnerez en clarté, en stabilité et en efficacité. Il n y pas de désordre dans une caserne de pompier. S’ils doivent intervenir rapidement, ils n’on pas à chercher leur clés de voiture ! Organiser son lieu de vie au jour le jour, est un petit effort qui produit beaucoup de réconfort.     

     

     

      


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  •  Conséquences du stress sur la santé 

    Bien que naturel, le stress peut au-delà d'une certaine dose devenir néfaste pour notre santé. Parmi toutes les idées reçues qui tournent autour du stress, comment distinguer le vrai du faux ?

    Des conséquences à court terme…

    Lorsqu'une personne est soumise quotidiennement et intensément à des situations stressantes, elle produit de manière quasi continue des hormones du stress (adrénaline et cortisol). Mais le système finit par s'emballer et par ne plus être efficace. Cette hyper-activation hormonale entraîne en quelques semaines l'apparition de symptômes.

      

    Conséquences du stress sur la santé

      

      

    Types de symptômes

    Symptômes

      

      

    Symptômes physiques

    Douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs, etc.

      

      

    Symptômes émotionnels

    Sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes ou de nerfs, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être, etc.

      

      

    Symptômes intellectuels

    Perturbation de la concentration nécessaire à la tâche entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions, etc.

      

      

    Symptômes comportementaux

    Modification des conduites alimentaires, comportements violents et agressifs, isolement social (repli sur soi, difficultés à coopérer), etc.

      

      

    Source : INRS / Novembre 2005

      

    …et sur le long terme

    Lorsque la situation de stress se prolonge, la santé s'altère.

    » Des risques cardio-vasculaires ? Oui. Les relations entre certains facteurs professionnels de stress et le risque d'accident cardio-vasculaire ont d'ailleurs été très largement démontrées.

    » Des troubles psychologiques ? Oui. Les études suggèrent que le stress augmente le risque d'anxiété et de dépression par un facteur de deux ou trois. Bien que ces troubles soient liés à d'autres facteurs de risque, ce sont quand même les pathologies les plus fréquentes de nos jours en médecine du travail.

    » Les troubles musculo-squelettiques ? Oui. Mal de dos, des poignées, des coudes, tendinites… toutes ces pathologies que l'on appelle TMS, sont en pleine progression. Les sollicitations purement mécaniques liées aux conditions de travail (porter ou soulever des lourdes charges par exemple) ne sont pas seules en cause. La preuve, les TMS touchent aussi les professions où le travail physique est minime, alors que la pression psychologique est en revanche très importante. L'ensemble des facteurs de stress au travail comme l'insatisfaction, le manque de soutien ou la pression pour produire plus et dans des délais de plus en plus court, entrent également en jeux. Plusieurs études apportent les mêmes conclusions.

    » Les ulcères, les cancers, les troubles de la thyroïde, l'infertilité ? Non. Bien que ces pathologies fassent l'objet de nombreux travaux, les résultats actuels ne permettent pas d'établir un lien avec le stress.

    Hypertension et stress : vrai ou faux 

    Attention aux idées reçues. Si le stress fait varier la pression artérielle, il ne rend pas hypertendu pour autant !

    Le stress augmente notre pression artérielle, mais de manière ponctuelle. Une fois le stress passé, elle redescend. L'hypertension au contraire est une maladie chronique qui persiste malgré le stress. 

     » Le stress augmente la pression artérielle ? 

    Vrai. La pression artérielle varie au cours de la journée en fonction de nos émotions, des événements, et de notre état de stress. Clairement, lorsque nous sommes calmes et détendus, par exemple au lever, les chiffres de la pression artérielle sont bas. Au contraire, si nous sommes sur les nerfs ou émus, cela élève notre pression artérielle. Ceci dit, ces variations de tension sont ponctuelles et réversibles. Dès que le stress diminue, tout rentre dans l'ordre.

    » Le stress est plus dangereux pour les personnes qui ont de l'hypertension ?

    Faux. Si une personne hypertendue est soumise à un stress, sa tension va naturellement augmenter. Mais du moment qu'elle suit son traitement, elle redescendra aussitôt. Par contre, ce qui est dangereux c'est de ne pas se faire soigner lorsque l'on souffre d'hypertension.

    » Une personne trop souvent stressée a plus de risque d'avoir de l'hypertension ?

    Faux. L'hypertension artérielle est du à une anomalie des artères dont le stress n'est pas la cause. Le stress élève transitoirement la pression artérielle, mais elle redescend juste après. En revanche, l'hypertension est une maladie chronique qui apparaît et persiste même sans stress.

    » Vaincre le stress aide à diminuer la tension ?

    Vrai et Faux. Relaxation, yoga, gestion du stress… Il est vrai que toutes les méthodes qui font baisser le stress sont bénéfiques lorsqu'on est hypertendu. Toutefois, ce n'est pas suffisant. Seule une prise en charge médicale (médicaments et diététique) permet de faire baisser la tension et en conséquence de prévenir des maladies cardiovasculaires. Autrement dit, être zen et détendu n'empêche pas d'avoir besoin d'un vrai traitement hypotenseur.

    » Lorsqu'on est hypertendu, on est tendu nerveusement ?

    Faux. L'hypertension est une anomalie des artères, ce n'est pas une maladie des nerfs. C'est la raison pour laquelle, une personne apparemment calme peut très bien faire de l'hypertension.

    Le cœur à l'épreuve 

    Est-ce que les grands stressés ont le cœur plus fragile ? Et les personnes malades du cœur doivent-elles veiller à éviter les situations de stress ?

    Profils de type A : deux fois plus de risque de maladie du cœur

    En 1975 et après huit ans de recherche sur plus de 3000 patients en bonne santé au départ, deux cardiologues américains, les docteurs

    Rosenman et Friedman observent que les profils appelés "type A" ont deux fois plus de risque de survenue d'une maladie cardiaque que les profils opposés de "type B". Ce résultat sera vérifié par la suite par de nombreuses enquêtes de population.

    Qui sont ces profils de type A ?

    Ce sont des individus en position de lutte permanente. Lutte contre le temps qui passe et qui n'est jamais suffisant, lutte contre les hésitations, la fatigue, les doutes… mais également lutte contre les autres qu'il faut sans cesse dépasser pour rester le meilleur, et dont il faut se méfier, aussi.

    Les personnalités de type A sont donc souvent impatientes, hyperactives, dynamiques, compétitives, ambitieuses, agressives, coléreuses, etc. Bref, elles sont sans cesse dans un état de réaction de stress. Résultat, elles libèrent sans arrêt de l'adrénaline et leur corps reste presque constamment sous tension. A la longue, ce type de comportement peut nuire à la qualité de vie et à la santé du cœur et des vaisseaux.

    Les conséquences sur le cœur et les vaisseaux

    D'une façon générale, toutes les émotions fortes en réaction à un stress, par exemple la colère - exprimée ou contenue - ont une influence néfaste sur la santé cardiovasculaire. Pas immédiatement, mais sur le long terme. En effet, ces émotions négatives, additionnées à d'autres facteurs de risque, favorisent le dépôt des mauvaises graisses et la formation de caillots sur la paroi des artères.

    Comment mieux gérer le stress au quotidien ?

    Bien entendu, les maladies cardio-vasculaires sont liées à d'autres facteurs de risque et il ne suffit pas d'avoir un caractère coléreux pour faire un infarctus. Mais à la différence du sexe, de l'âge ou encore des antécédents héréditaires qui ne sont pas des facteurs de risque modifiables, il est possible de d'améliorer sa qualité de vie afin de diminuer sa réactivité aux situations de stress.

    Il ne s'agit pas d'éliminer totalement le stress non plus, car celui-ci est naturel et fait partie de notre environnement. En revanche, il est possible de limiter toutes les occasions susceptibles de nous stresser. En éliminant les situations de stress inutiles pour ne garder que celles qui sont inévitables. En acceptant le fait de ne pas toujours réussir à tout faire, à tout contrôler, et à tout réussir. Parfois, il est en effet plus sain de faire des choix, de déléguer des tâches, de ne pas satisfaire tout le monde, etc. Et surtout, en prenant du recul. Le fait de relativiser aide parfois aborder les situations avec moins de stress.

    Les facteurs de risque cardiovasculaires

    Stress et santé

    Le stress est l'un des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires. Il appartient aux facteurs de risque modifiables à la différence du sexe ou de l'âge sur lesquels on ne peut rien. A côté du stress, on retrouve les personnalités de type A, qui correspondent aux personnalités qui mettent beaucoup d'énergie à lutter contre le stress, et qui par ailleurs "recherchent" les situations de stress.

    Du stress à l'anxiété 

    Une personne anxieuse n'est pas nécessairement une personne trop stressée. En revanche, le fait d'être régulièrement soumis à un stress peut être source d'angoisse et d'anxiété.

    A force d'être soumis à des situations stressantes, il arrive que nous développions une anxiété. 

    En temps normal, la réaction de stress active principalement trois grandes émotions : l'anxiété (nous sommes sous tension), la dépression (nous pouvons baisser les bras face à ce stress) et la colère (nous décidons de nous confronter à ce stress).

    Le problème, c'est qu'à force d'être soumis à des situations stressantes, il arrive que nous développions particulièrement l'une de ces émotions, par exemple l'anxiété. Le stress augmenterait ainsi le risque d'anxiété par deux ou trois.

    L'anxiété se manifeste par trois types de symptômes :

    » Angoisse, inquiétude permanente, appréhension et extrême vigilance face aux événements anxiogènes.

    » Sensation d'être tendu : muscles contractés (dos, nuque, mâchoires…), rythme cardiaque accéléré, transpiration excessive.

    » Evitement : les situations que l'on craint sont évitées.

    Lorsque ces symptômes surviennent en situation de stress, c'est une adaptation normale qui fait partie de la réaction de stress. Par exemple, avant d'entrer en salle d'examen, le candidat est inquiet, il est tendu, et tenté d'éviter l'épreuve. Par contre, lorsqu'ils s'intègrent à un état permanent, détaché de tout stress, cela devient pathologique.

    L'anxiété peut alors se manifester sous différentes formes :

    » L'anxiété généralisée qui touche 5% de la population correspond à un profil psychologique très angoissé, pour lequel le moindre souci quotidien prend une importance excessive. On s'inquiète pour la santé de ses enfants, on a peur qu'il leur arrive quelque chose, on craint de perdre son travail, etc. Patrick Légeron, psychiatre à l'hôpital Ste Anne à Paris, indique dans son ouvrage "le stress au travail" que "l'apparition de l'anxiété est favorisée chez les gens qui vivent en situation de stress : en effet à partir d'un premier noyau d'inquiétude, qui a germé autour du stress, tout système d'angoisse se met en place et se développe".

    » Autre forme d'anxiété, les troubles paniques qui touchent 3 à 5% de la population. Ce sont des crises d'angoisse qui surviennent régulièrement, sans raison apparente. On a l'impression que l'on va avoir un malaise, que l'on a des difficultés pour respirer, que le cœur bat plus vite, etc. Lorsque ces crises se répètent, qu'elles deviennent handicapantes au quotidien et que l'on vit dans la crainte de la prochaine crise d'angoisse, un vrai trouble anxieux s'installe. Toujours selon Patrik Légeron, "le stress est souvent l'un des facteurs déclenchant de la maladie. Ainsi, chez de nombreux patients, les crises de panique ressurgissent lors de périodes difficiles de stress et au contraire s'estompent quand leur existence est plus sereine »

    10 réflexes contre le stress 

    Détendez-vous...

    Tous les moments de détente sont bons à prendre dans une journée particulièrement chargée. Discuter un quart d'heure avec un collègue, faire les boutiques à l'heure du déjeuner, s'évader ne serait-ce qu'une demi heure avec un bon bouquin… bref, imposez-vous de vous aménager des petites pauses détente ! Pendant le travail, faire une pause n'est pas une perte de temps, mais un moment de récupération.

    Respirez...

    Yoga, relaxation… toutes les méthodes qui vous aident à contrôler votre respiration et à détendre vos muscles sont d'excellents anti-stress, ils vous aideront à vous décontracter et à décompenser.

    Surveillez votre alimentation

    Limitez les excitants comme le café, le thé et l'alcool. Privilégiez les fruits et légumes, les céréales, le pain complet dont les vitamines sont des anti-stress. De plus, prenez un vrai petit déjeuner et mangez lentement pour apprécier ce moment de détente.

    Dormez bien

    Le sommeil est très important pour récupérer de tout le stress de la journée. Avoir un bon matelas, dormir dans une pièce fraiche et au calme sont indispensables.

    Anticipez

    Une présentation orale, une réunion familiale, un examen… quel que soit la situation qui vous stresse, ne la mettez pas de côté, pensez-y à l'avance. En effet, si vous anticipez la situation qui vous stresse, vous pourrez mieux l'appréhender en situation réelle.

    Au bureau, aménagez-vous un espace agréable

    Si vous êtes particulièrement stressé au travail, sachez que votre espace personnel a une grande importance. Pour commencer, votre chaise doit être confortable et votre bureau suffisamment éclairé afin que vous puissiez travailler dans de bonnes conditions. De plus, vous pouvez décorer votre bureau afin de vous y sentir bien.

    Faites des choix

    Si vous cherchez à satisfaire tout le monde, et à tout réussir, votre niveau de stress sera bien trop élevé. N'essayez pas de gérer dix choses en même temps. Choisir vos priorités ne vous rendra pas moins admirable. Par exemple, vous avez le droit de refuser une invitation parce que vous êtes fatigué ou que vous aviez prévu de rester tranquillement chez vous.

    Ne culpabilisez pas

    Au travail, par exemple, n'hésitez pas à déléguer pour vous décharger un peu, vous n'en serez pas moins efficace. De la même façon, prenez vos jours de congés sans culpabiliser.

    Maintenez un réseau social

    Le réseau social joue un grand rôle protecteur vis à vis du stress. Le fait de se sentir entouré, conseillé, de pouvoir échanger, et d'être rassuré lorsque l'on doute est primordial. Il est donc important de garder le contact avec les autres, tout en sachant que la qualité des relations est plus importante que la quantité de personnes que l'on côtoie.

    10» Faites-vous soutenir psychologiquement

    Si vous connaissez des périodes d'anxiété, voire de dépression, votre médecin peut éventuellement vous prescrire des médicaments sur une période limitée afin de vous aider à mieux dormir et à être moins angoissé. Les psychologues et les psychiatres sont des professionnels qui pourront également vous aider à aborder les situations qui vous stressent ou vous découragent. Le fait d'en parler peut vous aider à comprendre vos angoisses et à retrouver confiance en vous.

     

     

     


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  • Les 8 Superpouvoir de notre cerveauLes 8 superpouvoirs de notre cerveau 

    Infatigable, capable de surmonter tous les obstacles, toujours prêt à nous faire évoluer, notre cerveau est notre plus précieux allié ! C’est ce que nous démontrent les récentes découvertes médicales. En fait, il est génial qu’à coté de lui l’iPAd passerait presque pour un accessoire moyenâgeux !

    Emmanuelle Blanc 

     

    1 Il se régénère constamment 

    Ce n’est pas parce qu’il perd un neurone par seconde que le cerveau est condamné à se ratatiner !

    L’éclairage du spécialiste : « on s’est en effet aperçu qu’il était capable non seulement de faire naitre de nouveaux neurones tout au long de la vie, même à un âge avancé, mais qu’il étoffait parallèlement son réseau de synapses, ces interfaces qui, en permettant aux neurones des se connecter antre eux, jouent un rôle primordial dans la plasticité cérébrale », révèle de Dr Christophe André, Psychiatre*.

     

    2 Il travaille 24h/24 

    De jour comme de nuit, éveillé ou endormi, il fonctionne à flux tendu et toujours à 100% de ses capacités. Tout ce dont on a conscience ou que l’on fait délibérément, comme parler, décider…n’occupe qu’une infime partie de son activité.

    L’éclairage du spécialiste : « le reste du temps, le cerveau réexamine, archive, ajuste, met en réseau toutes les informations qu’il a reçues, sans qu’on ait besoin d’intervenir. Comme un pilote automatique ».

     

    3 Il apprend juste…en regardant 

    Grâce à l’imagerie médicale, on a découvert que le simple fait d’observer quelqu’un servir au tennis, taper dans un ballon, tendre la main vers un sandwich…activait les mêmes zones dans notre cerveau que dans celui de la personne qui effectuait le geste.

    L’éclairage du spécialiste : « Ce mimétisme a au moins deux fonctions sensorielles : faciliter nos apprentissages et développer notre empathie, c’es-à-dire notre capacité à « ressentir »la douleur d’une personne que l’on voit souffrir et ainsi lui venir en aide », explique le DR André.

     

    4 Il a besoin de contact avec les autres   

    Si nous étions tout seuls, sans personne avec qui échanger ni vivre, ni se développer correctement : il a besoin d’être en contact avec les autres pour cela.

    L’éclairage du spécialiste : « Notre altruisme, comme notre bienveillance envers autrui et notre culture du lien social entretiennent et font proliférer nos réseaux neuronaux. Au contraire, notre égoïsme et notre narcissisme ont tendance à les rabougrir.»

     

    5 C’est un excellent capteur 

    Quand vous regardez l’être aimé dans les yeux sans même l’embrasser ; quand vous échangez un sourire avec un inconnu ou que vous lui jeter un regard méprisant…les mêmes zones s’allument au même moment dans vos deux cerveaux.

    L’éclairage du spécialiste : « Pouvoir échanger des émotions sans passer par la parole, qu’elles soient positives ou négatives, permet ainsi au cerveau d’économiser sons énergie.»

     

    6 Il n’est pas cloisonné 

    On pensait que le cerveau était divisé en régions strictement spécialisées (dans le calcul, le traitement d’informations visuelles, la communication verbale…).Pas du tout !

    L’éclairage du spécialiste : « on sait désormais que la moindre opération mentale, par exemple reconnaître un visage ou consulter des horaires de train, sollicite des chaines neuronales réparties dans tout le cerveau. Plus surprenant encore : celle-ci échangent en permanence des informations, même quand on ne fait rien de particulier. »

     

    7 Il est « dopé » aux émotions 

    Non seulement les émotions ne sont pas des obstacles à la logique et à la raison, comme on l’a longtemps cru, mais elles sont le « carburant » de nos fonctions mentales.

    L’éclairage du spécialiste : « Si elles ne sont pas trop intenses, elles facilitent notre raisonnement et nos pris de décisions, alimentent notre motivation, développent notre intuition…Ce sont elles beaucoup de choix existentiels ! »

     

    8 Il a horreur de l’inachevé 

    Notre cerveau est capable de reconnaître une personne à partir d’un bout de son visage ou un morceau de musique avec seulement quelques notes. A partir d’un fragment de situation, il ne peut s’empêcher de chercher à la reconstituer tout entière, car il a horreur des approximations.

    L’éclairage du spécialiste : « Cette capacité nous est aussi précieuse dans la vie, car elle nous permet de continuer à aller de l’avant, même si l’on n’a pas une visibilité nette d’une situation et tout en mesurant le danger », conclut le Dr André.

      

    Comment garder un cerveau jeune

    Surprenez-le :

    Quel que soit votre âge, continuez à vous initier à de nouvelles disciplines, physiques ou intellectuelles, et panachez-les pour activer les différentes zones cérébrales et booster leurs connexions.

     

    Nourrissez-le correctement :

    Variez le plus possible votre alimentation pour couvrir l’ensemble des ses besoins nutritionnels. Insistez sur les poissons gras, source d’oméga 3 à l’action « antirouille » (au moins deux fois par semaine), les glucides complexes, qui apportent de l’énergie au cerveau (riz, pâtes, pain, lentilles…à tous les repas), et les aliments riches en fer, qui contribuent à son oxygénation (viande rouge, boudin noir, thon, coquillage…plusieurs fois par semaine).

     

    Bougez régulièrement :

    L’exercice physique assure l’oxygénation et la bonne vascularisation du cerveau. Et même si marcher est la plus simple des activités (au moins une demi-heure par jour) tous les sports lui sont bénéfiques, à condition que leur pratique procure du plaisir, moteur de la motivation.

      

    Les 8 Superpouvoirs de notre cerveau 

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  • La Psychologie Positive 

    (D’après le livre de Thierry Janssen, Le Défi positif. Ed LLL 2011)

     

    Ce nouveau courant a vu le jour, au début des années 2000, aux Etats-Unis.

    Celui-ci propose d’étudier de manière transdisciplinaire et scientifique les ressources et les qualités humaines qui créent le bonheur.

     

    Pour ce faire, Neal Mayerson, Martin Seligman et ces nouveaux psychologues ont fondé le VIA Institute, Values in Action Institute (Institut pour la mise en pratique des valeurs) chargé d’identifier les aspects du caractère partagés par une majorité, voire la totalité des individus, en repérant ceux de ces aspects qui influençaient positivement la satisfaction, l’accomplissement et le bonheur des gens.

    Ainsi durant trois ans, Seligman, Peterson est leurs collaborateurs ont analysé les  grands textes philosophiques et religieux d’Orient et d’Occident, examiné la littérature consacrée à la psychologie, à l’anthropologie et à l’éduction, et décrypté une série de discours, de slogans, de chansons et d’expressions populaires afin de répertorier les forces, et non pas les faiblesses, attribuées aux individus, ainsi que les vertus ou valorisées, et non pas les vices proscrits, par les différentes cultures de l’humanité.

    De cette vaste enquête, il ressort que vingt-quatre qualités et six grandes valeurs vertueuses sont largement reconnues au sein de la plupart des cultures.

    Les qualités ou forces sont ; la créativité, la curiosité, l’ouverture d’esprit, l’apprentissage, le discernement, la bravoure, la persévérance, l’intégrité, la vitalité, l’intelligence sociale, la bonté, l’amour, le sens de l’équité (la justice),

    La citoyenneté, le leadership, la maitrise de soi, la prudence, la clémence, l’humilité, l’humour, l’appréciation de la beauté, la gratitude, l’espoir et la spiritualité.

    Le tout regroupé dans six valeurs vertueuses ; la sagesse, le courage, l’humanité, la justice, la tempérance et la transcendance.

     

    Chacun de nous à un profil de forces et de valeurs vertueuses qui lui est propre.

     

    Si vous souhaitez découvrir le classement de vos forces, vous pouvez répondre au questionnaire VIA-IS (VIA-Inventory of Strengths) mis au point par Christopher Peterson en 2004 : dix questions par force de caractère, vingt-quatre forces, soit deux cent quarante questions auxquelles il est proposé de répondre par un chiffre sur une échelle de 1 à 5. Cela prend en moyenne une demi-heure. Le tout est disponible sur internet à l’adresse www.viacharacter.org, onglet « Survey ».

     

    A ce jour, près de un million trois cent mille personnes de deux cents nationalités différentes ont rempli ce questionnaire, où son équivalent réservé aux adolescents (VIA-Youth : VIA-Inventory of Strengths for Youth), fournissant ainsi aux chercheurs en psychologie positive une base de donnée extrêmement précieuse.

     

    Et, si vous voulez établir le classement de vos valeurs vertueuses, vous pouvez télécharger le doc. PDF ci-dessous. 

     Grille de lecture VIA.pdf  

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